Comores – Sport et éducation

Projet sport++ à Anjouan

Des élèves qui ne savent ni lire ni écrire

Grâce à notre projet de football de plusieurs années et à nos contacts personnels dans le village de Sangani, sur l'île comorienne d’Anjouan, nous avons constaté que de nombreux enfants ne savent que peu ou pas du tout lire ou écrire à l’école publique jusqu'en quatrième année. Puisque Sangani est un quartier pauvre, les parents sont souvent analphabètes et ne parlent pas le français. L’enseignement scolaire se fait cependant en français, ce que les enfants ne comprennent pas. Les enseignants sont mal payés et donc peu motivés. Dans le village, les relations sont très dures, ce qui conduit à un manque de confiance et d’estime de soi chez beaucoup de jeunes. C’est de cette situation qu’était né le projet sport++.

Sport et éducation

Nous proposons aux enfants de troisième et quatrième année des leçons de sport ainsi que des cours de lecture, d’écriture et de calcul. L’éducation et le sport permettent de transmettre des valeurs et de renforcer la confiance en soi des enfants. Le sport est un excellent moyen de transmettre des compétences sociales, le respect, l’honnêteté, la gentillesse et la considération.

Les enseignants locaux formés par notre projet enseignent les enfants avec de bonnes méthodes pédagogiques dans leur langue maternelle, le shindzuani, et en français. Pendant les vacances, les cours ont lieu trois fois par semaine, plus une fois la leçon de sport. En période scolaire, l’enseignement est proposé deux fois par semaine sous forme de cours.

De meilleures chances pour l’avenir

Notre objectif est que, grâce à ce programme, les enfants puissent suivre les cours à l’école publique, réussir les examens pour le passage à l'école secondaire et ainsi avoir de meilleures chances pour l’avenir.

Flyer (en allemand)

Daniel Scheidegger

Relations publiques et médias

« Les projets de PartnerAid permettent aux personnes défavorisées de vivre dans la dignité et leur ouvrent de nouvelles perspectives. C'est à quoi je m’engage. »